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Histoire d'un démon

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Message  Zoltan Jeu 7 Avr - 22:06

Hop je mets le RP que j'avais écrit sur mon premier serveur ! Où j'ai rejoins les Nirnaeth après m'être fait explosé en beauté par eux !

Histoire de Démon :

Je m’éveillai à la vie dans un monde neuf, découvrant mes pouvoirs et ma puissance. Mon esprit s’incarna dans un avatar de flamme, propre à inspirer la terreur. J’asservis rapidement la petite colonie de diablotins qui avait élu domicile non loin de mon lieu de naissance. La simple démonstration des ravages de ma colère suffit à leur faire entendre raison, et ils s’inclinèrent devant moi, Zoltan, Seigneur des abîmes.
Je décidai de nommer cette première cité Shéog. Je fis construire tout d’abord une taverne car chacun sait qu’un ouvrier, tout démoniaque qu’il soit a besoin de boire une bière après une rude journée de travail. Périodiquement, d’autres démons apparurent aux alentours de ma cité, et certain d’entre eux acceptèrent de servir sous mes ordres, apportant avec eux la puissance de leurs troupes. Le premier à me reconnaitre comme maître fut Lailoken, et je le nommai Seigneur de Guerre. Je lui confiai le commandement de mes troupes, et lui assignai la mission d’apporter à ma cité les ressources nécessaire à son développement.
L’or était nécessaire à la construction de structures permettant l’agrandissement de Shéog, pour payer les salaires de misère des diablotins, et le coût d’entretien de mes armées. Une armée et des serviteurs bien payés ne cherchent pas à se rebeller, et des exemples bien sentis assortis de torture et d’exécution calme même les esprits les plus bouillants. La force seule ne peut permettre le bon fonctionnement d’une communauté, il faut être intelligent dans la gestion de ses ressources, qu’elles soient vivantes ou non.
Toujours est-il que mes sujets appréciaient le fait d’être payé, bien plus après que j’eus maté un conglomérat de diablotins réclamant de travailler moins de 70h par semaine, en brûlant les leaders sur la place publique, à petit feu évidemment. Après une semaine de cris lancinants au milieu des flammes, personne ne chercha plus à mettre en cause ma répartition du travail. Les suiveurs me remercièrent de ma mansuétude à leur égard, les ayant simplement réduit en esclavage, ils n’avaient droit qu’à 10 coups de fouet par jour.
En plus de l’or, j’avais également besoin de pierre et de bois pour servir de matériaux de construction, ainsi que de soufre. Le bois étant un matériau inflammable, il est utilisé principalement en tant que combustible pour mélanger pierre et soufre et fournir un matériau qui puisse dégager la chaleur dont toute engeance démoniaque raffole.
J’envoyai Lailoken massacrer les colonies établies aux alentour, pour prendre le contrôle des ressources aux alentours de Shéog. Il fit honneur à la race démoniaque et réduit nos ennemis en cendres. Gremlins, gargouilles, et colonies humaines furent anéanties sans coup férir, le sang imbiba le sol, et Lailoken revint à Shéog en vainqueur, déplorant quelques pertes compensées par les petites troupes rejoignant l’armée victorieuse sur le chemin du retour.
Pendant ce temps là, une succube du nom de Shaera vint me trouver dans ma demeure de flammes, et me supplia de la prendre sous mes ordres. J’accédai à sa requête, convaincu par son discours et l’aptitude que je ressentais en elle à manipuler les énergies démoniaques. J’en fis mon intendante, chargée de visiter périodiquement les mines nouvellement capturées, et d’y apporter les changements nécessaires afin d’en améliorer la productivité.
Ma cité grandissait doucement, et j’y fis ajouter une fabrique de balistes, un creuset des familiers, un marché et une tour des cornus. J’améliorai le service administratif, afin de pouvoir accueillir toujours une population plus importante.
Mais mon regard se porta au-delà des murs de ma cité. Je pris conscience de l’existence de petites bourgades comme la mienne se développant ça et là, certaines peuplées uniquement d’humains, d’autres dirigées par des magiciens dont je pouvais sentir le pouvoir depuis mon trône. Je sentis également le pouvoir noir des nécromanciens, incapables d’accepter la mort, la vénérant sans voir la beauté de la douleur qui la provoque et qu’elle provoque. Rien n’est plus délectable que de faire souffrir et de donner la mort, mais avec ces cadavres déambulant, la mort n’a rien de définitif, et perd tout son sens. Pourtant, il me faudrait certainement traiter avec eux pour m’agrandir, car j’avais besoin du mercure qu’ils produisaient. Enfin il y avait d’autres démons comme moi, nés de la douleur et de la souffrance, créés par une malédiction, ou simplement venus directement du plan démonique.
Je vis se constituer des alliances autour de la zone sur laquelle j’étendais alors mon contrôle. Mais aucune ne vint me proposer de grossir ses rangs, et je vis alors avec une certaine appréhension se construire des puissances auxquelles je restais étranger. Je contactai mes voisins pour leur proposer de s’allier à moi pour devenir plus fort et imposer notre existence au monde, mais aucun ne daigna me répondre. Je m’adressai alors aux plus proches alliances, après étude de leurs capacités et des buts qu’elles poursuivaient, mais là encore les réponses se firent attendre. Cependant après plusieurs messagers exécutés pour incompétence ou même sans justification – je deviens vraiment violent lorsque je suis énervé – j’obtins une réponse. Un voisin me jugeait digne d’intégrer son alliance, et allait appuyer ma candidature auprès de ses dirigeants. Mes créatures en furent soulagées, j’allais enfin être de meilleure humeur.
Je confiai à Lailoken la rude tâche d’agrandir mon territoire, les créatures de la forêt devenant de plus en plus féroces et puissantes. Il revint de ses deux premières missions victorieux et dégoulinant de sang, riant aux éclats, mais fit bien moins le fier lors de sa troisième mission. Son armée se fit tailler en pièce par quelques liches et un petit peloton de vampires, et il revint la queue entre les jambes. Il eut le courage de revenir après un échec, avec la volonté de ne plus faillir. A sa place sachant ce qui m’attendait, j’aurais cherché à m’enfuir le plus discrètement possible. Il endura son châtiment dignement, criant uniquement lorsqu’après l’avoir fait fouetté, bastonné et roué, je décidai de l’écarteler. J’attachai chacun de ses membres à une meute de mes chiens des enfers, et leur appliquait avec précision un fer chauffé au rouge sur l’arrière train. Lorsque toutes les cordes se tendirent, il cria alors que ses épaules se déboitaient, et que ses genoux craquaient. J’arrêtai son supplice lorsqu’il se fut évanoui pour la troisième fois, estimant qu’il avait payé pour son erreur. Je gardais confiance en lui, et lui laissait le commandement de mes troupes, qu’il reprendrait lorsque toutes ses blessures auraient cicatrisé, aidées en cela par mon pouvoir. Mais il avait appris de ses erreurs, et serait certainement à même de triompher lorsque je le renverrais au combat.
Je décidai de mettre à profit cet arrêt forcé de mon extension pour aller reconnaître le terrain aux alentours. J’embauchais une héroïne, Shiva, pour mener à bien cette mission. Elle me rapporta ce qu’elle avait vu dans toutes les villes alentour, et je stockai précieusement ses rapports en attendant qu’ils puissent me servir. Elle se fit repérer une fois, mais les informations qu’elle me rapporta lui firent éviter un châtiment trop dur ; je la fis seulement brûler vive avant de la soigner.
Après une semaine d’existence, le bilan était mitigé : les erreurs commises pourraient bien me reléguer à jouer un rôle secondaire de la vie du monde. Rien de grave si j’ai mon content de massacre et de tueries en tout genre, et que ma puissance économique puisse servir au sein d’une alliance.

Episode 2 : Enfin du sang
J’intégrai l’alliance Pivkan, ses membres m’accueillirent avec chaleur, même si la dirigeante était une humaine. Parfois cette race peut être utile. Mais à mon grand bonheur, plusieurs des autres seigneurs composant cette alliance étaient comme moi des démons.
J’invitai mon voisin, un mage puissant et un commerçant hors pair, à me rejoindre pour agrandir la force de Pivkan et viser la richesse, la gloire et le pouvoir.
Au cours des semaines qui suivirent, je m’aperçus avec étonnement que nombre des cités qui m’entouraient tombaient progressivement en décrépitude, les armées restant à l’intérieur des murs sans autre but que de manger les ressources produites à l’extérieur. J’essayai de convaincre plusieurs seigneurs parmi mes voisins de venir grandir nos rangs, mais bien souvent, mes messagers revenaient dépités, incapable d’avoir trouvé une personne ayant un rang ou au moins un semblant de pouvoir sur ces cités. Je fis brûler le premier qui revint en n’ayant pas accompli sa mission, mais lorsque les suivants, de peur de subir le même sort, me firent parvenir leurs échecs par missives, je les invitai à revenir en ville sans aucune punition. Il ne faut pas abuser de la torture et des mises à mort, sous peine de voir son peuple se rebeller. Ainsi donc, j’envoyai Shiva espionner ces villes, me disant que ce pourrait être là des cibles parfaites pour des pillages, voir même des captures.
Néanmoins, je décidai d’agrandir mon territoire en fondant une colonie sur un site qui me semblait tout à fait approprié : il me fallait absolument des ressources en mercure pour pouvoir construire des batiments à Shéog. Grâce aux observations faites par mes éclaireurs, sous la conduite de Shiva, je choisis d’établir ma seconde ville, Geoles près d’une trésorerie des nains. En effet, ces petits êtres résistants étaient tout à fait prêts à améliorer la production de mes mines, en échange de ma protection. Le choix fut évident, et en quelques jours, Lailoken avait installé un conseil de village et quelques trous pour les diablotins, c’est étonnant la vitesse à laquelle ces créatures se reproduisent !
Shaera continuait à améliorer les mines de Shéog, puis, m’étant rendu compte que c’était la seule capable de manier les énergies démoniaques, je lui intimai l’ordre de se consacrer uniquement à la magie, ce qu’elle fit avec application.
Mon implication au sein de l’alliance passa par l’obtention du poste de chef des renseignements. Poste qui m’était tout désigné, étant pratiquement le seul à porter à un intérêt très fort à mes voisins. Je m’arrogeai également le titre de diplomate de l’alliance, et j’entrepris de contacter nos voisins, afin de trouver des alliés puissants. Il était évident que notre seule alliance ne pouvait pas aspirer à la domination du monde.
Je contactais alors Drazarius, l’éminent chef de l’alliance Elixir, ainsi nommée à cause du breuvage que ses seigneurs consomment. Arrivé dans sa cité, je me trouvai complètement refroidi par l’ambiance qui y régnait. Les morts-vivants sont des créatures étranges, comment vénérer la mort, le calme, le silence et le froid ? J’aime donner la mort, mais il faut que ça soit brutal, sanglant, ou alors lent, mais sanglant aussi. Mon mal-être du se ressentir sur mes propos, mais mes paroles furent à peu près celles-ci : « Salutations mes seigneurs !
Je suis Zoltan, Seigneur des abîmes, et diplomate de l'alliance Pivkan.
Peut être auriez vous m'octroyer un bureau afin que nous puissions discuter affaires à l'abri des oreilles indiscrètes ? »
On me fit alors comprendre que le seigneur Drazarius était en train de mener un siège, et ce fut un de mes confrères démon qui vint m’accueillir. Il me mena dans une salle construite pour mettre les démons à l’aise : chaleur infernale, vapeur de souffre, idéalement située près de la salle des tortures. Il m’expliqua ensuite la situation : une alliance proche, APHP venait de briser un de leurs sièges sur une cité possédant une trésorerie des nains. Attaque qui fut suivie d’une série de siège sur les cités des seigneurs d’Elixir, afin de les empêcher de venir briser le siège APHP sur la cité convoitée.
Nous décidâmes de les aider, et de briser les attaques ennemies. Notre rôle dans cette guerre fut d’abord un rôle d’affaiblissement : pendant qu’Elixir et leurs alliés Achéron encaissaient les attaques ennemies, nous pillons les cités laissées sans armées, afin de contraindre nos ennemis d’y rester.
Puis lorsque l’ennemi commença à se fatiguer, nos armées se mirent en marche pour conquérir de nouveaux territoires. Je reçus comme cible Torfal, une des villes de Drakes. J’envoyai Lailoken faire le siège, avec une armée conséquente. Le siège dura une bonne dizaine de jours, malgré mes tentatives pour en réduire la durée. Il fut régulièrement renforcé par de nouvelles troupes, et régulièrement, j’ordonnai à Lailoken de lancer des assauts, ce qu’il fit brillamment. Mais rapidement, les assauts se transformèrent en massacres purs et simples des armées adverses. Seuls mes chevaux infernaux arrivaient à faire des victimes, le temps que le reste des troupes de l’armée de Lailoken arrive, tous les belligérants adverses étaient retranchés dans le donjon, ou caché dans les caves. Il fallut une dizaine d’attaques pour réduire les troupes ennemies à quasiment néant. Drakes tenta une contre attaque désespérée, mais ses deux héros se firent capturer par Lailoken, au terme d’un combat rapide mais efficace. Voyant que l’armée ennemie se préparait à sortir, il ordonna à ses troupes de lui laisser le privilège de défaire les héros adverses. Les troupes ennemies furent mises en pièces par une charge de ma cavalerie infernale, puis les troupes firent cercle autour des héros. Lailoken, en tant que guerrier d’arène expérimenté, était dans son élément. Il sortit son épée dentelée de son fourreau, et fis face aux héros adverses, deux féroces démons qui suite au siège, avaient eu le temps de peaufiner leur technique de combat. L’un maniait une hache énorme à l’aspect redoutable, qui avait du par le passer décapiter plus d’un inconscient. Le second avait une épée batarde, surement récupérée d’un chevalier du havre, ou achetée au marché. Heureusement pour Lailoken, aucun ne maniait les énergies destructrices.
Le combat commença, violent, brutal, rapide. Pour éviter d’être pris en tenaille, Lailoken décida d’en finir rapidement avec l’un des deux. Il choisit l’épéiste, et se rua dessus en poussant un cri de guerre. Il envoya un coup de taille majestueux, qui obligea son adversaire à reculer tout en s’accrochant à son arme pour ne pas qu’elle lui échappe. Ne lui laissant aucun répit, il lui asséna un coup de haut en bas qui l’aurait tranché en deux s’il n’avait pas amené son arme en opposition. Les deux lames croisées séparaient les deux guerriers. Lailoken fit glisser son épée le long de l’arme adverse, puis d’un coup de sa garde, la repoussa loin de son ennemi, à la tête duquel il projeta son pommeau, l’assommant pour le compte. Il n’eut que le temps de se baisser pour éviter la hache qui sinon serait venue cueillir sa tête. Se relevant, il fit face et attendit l’attaque suivante. Quand elle vint, il la dévia de son épée, qu’il lâcha pour arriver au corps à corps. Encombré par sa lourde arme désormais inutile, son adversaire ne put rien faire pour éviter le déluge de coup qui s’abattit sur lui. Lailoken commença par un violent coup de genou dans l’estomac, suivi d’un upercut dans la machoire assorti d’un violent coup de pied dans les jambes adverses qui fit résonner un sinistre craquement. Il acheva le travail d’une manchette en pleine gorge.
Victorieux, il célébra sa victoire dans le sang de ses ennemis, et ne se fit pas prier pour torturer les héros capturés, d’abord pour obtenir des renseignements, puis seulement pour le plaisir.
La guerre contre APHP était terminée, leur alliance était dissolue. Mais un de leurs membres, Romberg, choisit de se réfugier chez Milenaire, encore une alliance du voisinage, anciens alliés des APHP qui voyant la tournure des événements, sont venus se repaitre des restes d’APHP.
Ceci provoqua l’ire de Drazarius, et aussitôt la coalition se prépara à une seconde guerre. Mais Milenaire fut à son tour démantelée, et Romberg se rallia aux PrimaFFF. Cependant, Drazarius en grand seigneur, lui proposa de rejoindre Elixir, et d’ennemi il devint allié.
Reste seulement à déterminer quelles sanctions il faudra appliquer aux anciens Milenaire…
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